Les cahiers sont accessibles à la vente chez r-diffusion
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Chaque année, le DSRA « Document et art contemporain » publie un ensemble de documents relatifs à ses différentes recherches sous la forme d’une revue. Participent à cette publication les artistes du programme ainsi que les invités de l’année (artistes, producteurs, commissaires, théoriciens).
Au sommaire de ce premier numéro : un dossier écrit et conçu par Lucia Aspesi sur le cinéma italien expérimental et la figure de l’écran (Paolo Gioli, Giovanni Martedì, Marinella Pirelli), une étude de Zoé Baraton sur le boniment au cinéma, un entretien avec Michel Siffre par Sophie Valero.
Textes et contributions de Sabrina Grassi-Fossier, Érik Bullot, Alejandra Riera, Arne De Boever, Nora Martirosyan, Till Roeskens, Aliocha Imhoff et Kantuta Quirós, Rebecca Baron.
Pour sa seconde année d’existence, le post-diplôme Document et art contemporain continue d’explorer les relations entre le document et son appropriation artistique. Les preuves, s’il en fallait, de l’actualité et de la pertinence de l’objet de la recherche ne cessent de nous apparaître. Ce fut le cas récemment lors du colloque qui s’est tenu au Musée du quai Branly, « L’artiste en ethnographe », ou encore à l’occasion de la Triennale de Paris, Intense Proximité, sous le commissariat d’Okwui Enwezor.
Ce troisième numéro présente trois ensembles. Dans le cadre du partenariat avec l’École nationale supérieure d’art de Bourges, la Galerie La Box a offert une carte blanche au post-diplôme en mars 2013. L’exposition, intitulée Film Papier, sur une suggestion d’Érik Bullot, a réuni différentes propositions plastiques de Gaëlle Cintré, Laura Huertas Millán, Jonathan Rubin et Nataliya Tchermalykh. Les éléments de la brochure, publiée à cette occasion, sont reproduits dans les Cahiers, augmentés de vues de l’exposition.
Les Cahiers #5 présentent un dossier consacré aux « documents sans support sans surface » en prolongement d’un projet de recherche collectif mené autour de la rumeur sur une proposition de Stephen Wright. Le dossier présente un texte théorique de Stephen Wright, « Badinages dans l’espace de la rumeur », le récit du pillage de l’hacienda Malagana et du Musée de l’or en Colombie par Mónica Restrepo, artiste colombienne associée au programme, « De Mala Gana » (« À contre-cœur »), publié en espagnol et en français, les réflexions intitulées « J’ai toutes les caractéristiques de la “ folle ” parfaite » d’Anna López Luna autour de son film Enterrar y Callar qui témoigne des disparitions de nouveaux-nés dans les maternités de l’Espagne franquistes et post-franquiste. Un dernier texte d’Érik Bullot, « Réelle présence », relate et commente une performance de l’artiste Till Roeskens donnée à Marseille.
Les artistes du programme présentent leur projet de recherche personnel. Louis Henderson définit le cadre théorique de son enquête autour de l’exhumation archivistique du black code (« Black Code/Code Noir. The Algorithm as Necropolitical Control »), João Vieira Torres présente Aurora, texte critique et autobiographique, qui a donné lieu cette année à différentes présentations sous la forme de conférences-performances et Gaëlle Cintré présente un portfolio « This is quake country » autour de ses recherches sur les séismes et les transformations géologiques du paysage californien.
L’ensemble Varia se compose d’un texte critique de Christophe Hanna, « La question du public », d’une proposition visuelle, « En réponse à », d’Hugo Brégeau et d’une évocation d’un projet de recherche mené en Islande par Joan Ayrton, « The Importance of Being Iceland ».
Avec la participation de Joan Ayrton, Hugo Brégeau, Érik Bullot, Gaëlle Cintré, Christophe Hanna, Louis Henderson, Anna López Luna, Mónica Restrepo et Stephen Wright.