DSRA 2016-2017

Barrage de la Grande Dixence, Valais, Suisse

 

Le concept du « paysage » avec ses liens entre paysages géologiques et politiques a été au cœur des recherches du dernier cycle du DSRA. En suivant cette axe de recherche, il sera question cette année, de mettre l’accent sur la figure du barrage. Appréhendé de façon large, sous ses aspects physiques autant que métaphoriques (politiques, philosophiques, psychanalytiques…), aussi bien comme dispositif transformateur du paysage qu’en termes de ses conséquences environnementales souvent dramatiques, le barrage est ici avant tout abordé par le contact, l’expérience, la pratique. Source d’énergie et figure de résistance, mais au prix d’engloutissements (de peuples, d’histoires, de faune et de flore), de rétention (d’eau, de pensée, d’information) et d’inévitables fractures, le barrage empêche, mais également détourne, institue et destitue ; autant il permet l’accumulation de forces, autant il interrompt les flux ; accumulateur d’énergies pour les uns, entrave aux flux différentiels pour les autres, le barrage divise ; il représente à ce titre la capture dans la concrétude bâtie d’une figure de l’agir qu’il nous reste encore à définir. En somme, le barrage reste une construction ambiguë, source de conflits dont les enjeux sont des plus contemporains : l’eau, l’énergie, l’écosystème.

 

Photo du groupe devant la cascade de Forestay © Stefan Banz. Voyage d’étude en Suisse en octobre 2016, rencontre avec Stefan Banz, l’un des deux fondateurs, avec Caroline Bachmann, de la KMD Kunsthalle Marcel Duchamp. De haut en bas et de gauche à droite, Mabel Tapia, Joan Ayrton, Asli Seven, Gilles A Tiberghien, notre compagnon de voyage durant ce séjour, Andréas Maria Fohr, Stephen Wright, Virginie Yassef, Aline Benchemhoun, Louise Deltrieux, Elisa Strinna, Hugo Bregeau.

 

Le groupe de DSRA 2016-2017

Elisa Strinna, née en 1982 en Italie, cherche une façon de structurer nos perceptions et nos savoirs non au travers d’une réflexion théorique mais en examinant de près divers phénomènes culturels et naturels. De l’étude des propriétés intrinsèques de ces phénomènes émergent des narrations qui déstabilisent les perceptions préconçues que l’on aurait de leurs fonctionnements. Elisa Strinna a été diplômée en art et design à l’IUAV de Venise en 2010. Depuis, elle a participé à différentes expériences pédagogiques, parmi elles le 16th Advanced course in Visual Arts à la Fondazione Ratti à Como (2010), SOMA summer à Mexico City (2015) et le SAAS FEE Summer Institute of Art à Berlin (2016). Elle a participé à un certain nombre d’expositions et de résidences comme le Open Museum, Open City à MAXXI à Rome (2015), le Premio Shanghai, une résidence de deux mois à Shanghai en Chine (2014), le 5×5 2013 Awards à l’Espai d’Arti Contemporani de Castello (Espagne), la Biennale de Taipei 2012 à Taiwan. En 2010, elle était l’une des lauréates du 6ARTISTA award à la Fondazione Pastificio Cerere, avec une résidence de 9 mois à Rome et à Paris.

Né en 1987 à Nantes, Hugo Brégeau vit et travaille à Paris. Ses projets explorent des problématiques autour de la traduction. Son travail concerne principalement notre rapport à l’économie dématérialisée ainsi que diverses interrogations propres au statut de l’art et aux différents niveaux de geste créatif. Hugo Brégeau mène actuellement ses recherches au sein du troisième cycle Document et art contemporain et prépare pour cette année son diplôme dupérieur de recherche en art (DSRA).

Aline Benchemhoun est née à Lyon en 1986, elle vit et travaille à Paris. Formée à l’Université Fédérale de Rio de Janeiro en Esthétique de l’art contemporain (2009) et à l’Université Lumière Lyon 2 en Traduction Littéraire et Édition critique (2013), elle poursuit sa formation à l’École des arts visuels du Parque Lage (Rio de Janeiro) et participe à différents workshops à Buenos Aires, notamment au Centro Cultural de España en Buenos Aires  (CCEBA) et au Centro de Investigaciones Artistíca (CIA). À Brasília, elle travaille deux ans à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) où elle s’interroge sur l’opacité du langage scientifique. Sa pratique artistique se situe aux croisements entre l’art, la littérature et la traduction. Dans ces travaux récents, Aline Benchemhoun s’intéresse à l’intraduisible et à l’aura du mot. Un questionnement linguistique sur l’acte de traduire non pas seulement d’une langue à une autre mais d’un médium à un autre, engageant plusieurs langages à des échelles différentes.

Louise Deltrieux est née en 1986, elle vit et travaille à Paris. Diplômée de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2011, elle développe depuis un travail pluridisciplinaire basé sur ses sujets de prédilection : notre relation à la nature et aux animaux. Dernièrement elle se consacre davantage à son travail vidéo, explorant plus particulièrement le champ du documentaire. Entre janvier et avril 2015, lors d’une résidence sur une île isolée de la côte ouest canadienne, Malcolm Island, puis en voyage dans l’Oregon aux États-Unis, elle développe différents projets de films s’attachant davantage à des communautés humaines ou interspécifiques : adolescents en errance dans une forêt post-apocalyptique, personnes vivant offgrid, éleveurs de loups et activistes environnementaux.

Asli Seven est curatrice et écrivaine et vit et travaille entre Paris et Istanbul. Ses recherches actuelles portent sur le paysage, l’architecture et le son avec un intérêt pour les pratiques collectives et d’improvisation.  En 2016 elle a été commissaire de l’exposition “Vertigo” à Arter, Istanbul, réunissant les peintures de Murat Akagunduz avec une série de performances sonores; ainsi que l’exposition de groupe “Casting the Circle” à Galerist, Istanbul portant sur les relations métamorphiques entre paysage et corps humain. En 2015 elle a complété la formation aux pratiques curatoriales de l’École du Magasin à Grenoble, où elle a co-produit “Take You There Radio”, un projet de diffusion radiophonique comme exposition, réunissant des curateurs, artistes, chercheurs et musiciens.  Entre 2012 et 2014, elle a travaillé comme artist liaison à Galeri Mana, Istanbul, où elle a établi une activité de publications et servi comme rédactrice d’une série de livres d’artiste et de monographies. Ses écrits ont été publiés dans Art Unlimited Magazine, Arte East Quarterly, Agos et m-est.org. Elle a contribué dans des catalogues d’exposition pour Arter, Galeri Mana, Galerist et plus récemment Collectorspace à Istanbul. En novembre 2016 elle a participé à la Curatorial Intensive de ICI (Independent Curators International) à Manila, Philippines.

Rencontres et voyage en Suisse

Premier voyage d’étude de l’année. Participaient, en plus des cinq artistes et curatrice du DSRA, Mabel Tapia (chercheuse), Virginie Yassef (artiste), Stephen Wright (théoricien), Andréas Maria Fohr (artiste) et Joan Ayrton (artiste) ainsi que Gilles A Tiberghien, philosophe et auteur, invité pour ce voyage initiant une période nouvelle du programme dédiée plus spécifiquement aux questions de paysages géologiques et politiques.

L’objectif premier était la visite d’un ou de deux barrages de montagne dans le Valais Suisse. La recherche collective porte en effet cette année sur la figure du barrage en diverses approches : construction physique, objet de résistance politique et de conflit environnemental, le barrage est également chargé d’une forte dimension métaphorique (« faire barrage »). Le voyage a duré cinq jours et fut composé d’un certain nombre de rencontres et visites ayant eu lieu avant et après notre journée dans les Alpes.

Premier jour, le 20 octobre :
la première rencontre eu lieu à Cully au bord du lac Léman à quelques kilomètres de Lausanne. Un village au coeur des vignes où vivent Caroline Bachmann et Stefan Banz, un duo d’artistes chercheurs. Caroline Bachmann enseignant à la HEAD à Genève ne put être présente avec nous ce jour-là. Stefan Banz fut donc notre premier invité en Suisse. Historien de l’art, artiste, curateur et éditeur, Stefan Banz est à l’origine de l’identification d’un élément clé de l’œuvre de Marcel Duchamp Etants Donnés 1. La Chute d’eau 2. Le gaz d’éclairage, exposé en permanence au Musée de Philadelphie aux États-Unis: la cascade de Forestay photographiée par Duchamp lors de l’un de ses séjours en Suisse, figurée dans l’arrière plan de l’oeuvre. Une fois l’enquête menée et la découverte vérifiée, Stefan B. et Caroline B. organisèrent un symposium mondial auxquels se rendirent les plus grands spécialistes français et américains de l’oeuvre de Duchamp. Plusieurs ouvrages furent édités et un centre d’art fondé : la KMD – Kunsthalle Marcel Duchamp, singulière par sa taille, sa conception et sa localisation (Cully).

Nous avons visité la cascade de Forestay (visite qui nécessite d’enjamber des barrières et emprunter des chemins non autorisés et couverts de ronces). L’après-midi et la soirée furent passés avec et chez Stefan qui nous présenta l’étendue de ses recherches et un certain nombre de ses éditions. Longues discussions sur Duchamp, sur d’autres artistes dans sa périphérie, sur les images cachées dans les images. L’intérêt résidait aussi pour nous dans l’approche singulière de Stefan et Caroline de la recherche, de l’enquête menée par des artistes et en marges des sphères et des méthodes universitaires.

  

Deuxième jour, le 21 octobre :

le deuxième jour fut passé à Genève où trois visites étaient programmées.

La première au Musée d’Art et d’Histoire pour voir le retable de Konrad Witz, La pêche miraculeuse (1444), premier paysage topographiquement situé de l’histoire de l’art occidental. Nous étions reçus par Victor Lopes qui fut en charge de la restauration du retable il y a quelques années. Il nous fit une présentation du tableau à travers ses représentations, son histoire biblique et son histoire politique : le retable garde les cicatrices d’un vécu chargé connu intimement de Victor Lopes à qui incombaient tous les choix d’une restauration contemporaine : reconstituer, restituer, corriger, cacher ou laisser apparent.

La deuxième visite eu lieu à l’Institut Cartographique Charles Perron à l’université de Genève puis au Muséum d’Histoire Naturelle : nous avions rendez-vous avec Alexandre Gillet, auteur et chercheur, passionné de l’oeuvre d’Elisée Reclus, illustre cartographe anarchiste et libertaire, de ses écrits et de la Géographie Universelle dont il fut l’auteur en milieu du 19ème siècle. Nous avions accès au très grand fond cartographique en attente de numérisation (les moyens manquent cruellement) puis aux sous-sols du Muséum d’Histoire Naturelle pour voir des moulages de montagnes – une archive de montagnes – datant de la même époque.

Notre dernière visite fut celle de la Villa Bernasconi Centre d’art à Genève, pour l’exposition des artistes contemporains Julian Charrière et Julius Von Bismarck Objects in mirror might be closer than they appear. Un grand nombre d’œuvres personnelles et communes traversées par les questions de mutations des territoires, des dérèglements climatiques, de l’anthropocène. Un débat eut lieu autour d’un apéritif proposé par Hélène Mariéthoz, directrice du Centre d’art.

 

  

Troisième jour, le 22 octobre :

Antoine Dubas, géologue, aujourd’hui constructeur de barrages pour la société suisse Stucki et notre guide pour cette première partie de la journée, nous emmena tôt le matin dans les Alpes. La neige prévue initialement fit place à un grand soleil nous permettant non seulement d’accéder à la hauteur du barrage de la Grande Dixence, mais en haut de celui-ci, grâce au téléphérique activé ce week-end-là malgré la fermeture saisonnière. Antoine nous parla du paysage hydraulique de la vallée jusque dans les hauteurs, dévoilant les parts visibles et invisibles de la circulation de l’eau dans le paysage (canalisation, turbines), des sources dans les hauteurs jusque dans les usines en plaine en passant par les réservoirs : les lacs artificiels que nous allions voir. Le Barrage de la Grande Dixence date de 1961, se situe à 2364 mètres d’altitude et mesure 285 mètres de hauteur, il est le plus grand barrage « poids » au monde. Après plus d’une heure passée au sommet, sur la masse de béton et sur les chemins le long du lac, nous sommes allés déjeuner dans un bistrot de montagne : discussion sur l’énergie à l’échelle globale, sur l’ingénierie mise en œuvre pour la consommation électrique de nos sociétés modernes et de sociétés en quête de modernisation.

La seconde partie de la journée nous mena dans la vallée voisine pour voir le barrage de Mauvoisin, le plus grand barrage « voûte », cette fois. Altitude : 1961 mètres, hauteur 250 mètres.

En milieu d’après-midi, nous étions attendus par Jean-Maurice Varone, entrepreneur et commanditaire d’une œuvre de Michael Heizer construite en 2012 au pied du barrage de Mauvoisin, la seule ayant été construite en Europe. Nous nous sommes rendus sur le site, un terrain plat et surélevé, entouré de mélèzes. Jean-Maurice Varone est une connaissance de Gilles A Tiberghien qui était ce soir-là l’invité d’honneur. Une petite salle jaune dans une ancienne école primaire de montagne nous était réservée pour une conférence que Gilles donna en exclusivité pour nous sur l’œuvre de Heizer et cette pièce en particulier.

La journée se termina dans la plaine, à Sion, capitale du Valais, sur l’invitation de Jean-Maurice Varone, avec vin et raclette valaisans.

Quatrième jour, le 23 octobre :

Gilles A Tiberghien est retourné à Paris le matin du quatrième jour qui commença pour nous avec la visite de la Villa Le Lac de Le Corbusier à Vevey, menée par son conservateur Patrick Moser. Petite maison posée au bord de l’eau, elle fut construite en 1923-24 pour les parents de l’architecte. Elle est considérée comme une construction manifeste ayant servi de laboratoire pour l’élaboration de la Villa Savoye à Poissy.

L’après-midi nous nous sommes rendus à Thun, une ville au nord-est de Lausanne, pour la visite d’une exposition dans son Musée d’art contemporain : The Forces behind the Forms, Geology, matter and process in contemporary art. Prolongement de la visite de l’exposition de la Villa Bernasconi vue à Genève deux jours auparavant sur des notions similaires. Suite du débat autour des pensées et des formes émergeant de la question de l’anthropocène.

Cinquième jour, le 24 octobre :

le cinquième jour commença avec une première longue séance de travail : échanges d’impressions, premières pistes de réflexions et d’initiatives collectives.

La dernière visite fut celle du Cimetière des Rois à Genève juste avant notre départ et en particulier – une surprise à l’adresse de certains membres du groupe ! – de la tombe de Jorge Luis Borges.

Séjour à Vassivière

  

Du 20 au 24 février, le troisième cycle Document et art contemporain est accueilli pour semaine de résidence au Centre international d’art et de paysage de l’île de Vassivière : Construit en 1991 par les architectes Aldo Rossi et Xavier Fabre, le Centre international d’art et du paysage est un lieu de référence pour l’art contemporain en Limousin. Trois expositions sont programmées annuellement, prolongées généralement par des projections, des conférences et des débats. Le centre d’art possède une collection de sculptures à « ciel ouvert » unique au monde : le Bois de sculptures,  composé de soixante-quatre œuvres implantées entre forêt, prairies et bord du lac. Le Centre international d’art et du paysage a inauguré en octobre 2012 un programme de résidences artistiques avec le financement de la Région Limousin et du ministère de la Culture et de la Communication – Drac Limousin.

Cette semaine de résidence fera suite au trois premiers séminaires de ce nouveau cycle débuté en octobre 2016, le premier en Suisse (un voyage d’étude), le deuxième à l’ÉESI de Poitiers, le troisième à l’ENSA Bourges. Cinq jours seront consacrés à la découverte du Centre d’art, de son histoire architecturale et artistique, de l’exposition en cour – celle de l’artiste François Bouillon – du Bois des sculptures, du site paysager (nous prévoyons une grande marche) avec le lac artificiel et le barrage qui bien entendu nous intéresse tout particulièrement. Nous nous pencherons également sur une histoire politique majeure de cette région – le Limousin – avec la visite du Musée de la résistance de Peyrat-le-Château. Nous consacrerons également ce temps à l’étude des projets individuels des jeunes chercheurs du programme, ainsi qu’à la l’avancée de notre projet collectif sur la figure du barrage dans ses diverses approches.

 

 

Rencontre à Angoulême

Rencontre et voyage à Budapest, sur une proposition de Ferenc Gróf* du 2 au 6 mai 2017

  

L’histoire contemporaine de la Hongrie s’articule autour plusieurs phénomènes de barrages : à la frontière de l’Europe de l’Ouest et de l’Est, sous tensions économico-politiques et militaires, subissant de profonds traumatismes historiques, ce pays d’Europe centrale est sous le contrôle « illibéral » du gouvernement de Viktor Orbán depuis 2010. En 1989, lorsque la Hongrie ouvrit sa frontière avec l’Autriche, les citoyens purent sortir sans visa, une « ouverture légale » qui provoqua dès le 2 mai 1989 le démantèlement physique du rideau de fer à la frontière austro-hongroise. Ce démantèlement suivait un conflit politico-écologique majeur des années 80 entre la Hongrie et la Tchécoslovaquie autour du barrage de Gabčíkovo-Nagymaros. En effet, les deux pays avaient signé en 1977 un traité bilatéral prévoyant la construction sur le Danube d’un système d’écluses et d’une centrale hydroélectrique. Or les conséquences environnementales de cet immense chantier ayant été sous-estimées, des protestations de militants écologistes s’élevèrent durant les années 80 de part et d’autre du fleuve frontalier pour stopper les travaux. Après la chute du gouvernement communiste en 1989, la Hongrie suspendit le projet, invoquant les motifs écologiques, puis, en 1992, dénonça le traité. Bien que conscient des dégâts sur l’environnement, le gouvernement slovaque poursuivit de son côté les travaux de construction menant au détournement du Danube. Enfin, au Sud de la Hongrie ont été construits à partir de 2015 une clôture renforcée et une barrière frontalière afin d’empêcher l’immigration illégale venant du Sud. Un autre barrage de la Hongrie xénophobe et le résultat de la politique ethniciste du gouvernement Orbán. Ce barrage constitue une partie importante du rideau de fer de l’Union Européenne.

Lors de ce voyage d’étude, nous rencontrerons des intellectuels, des artistes et des organisations culturelles majeures qui tous font barrage à la politique d’Orbán.

Participent au voyage les cinq jeunes chercheurs du programme: Elisa Strinna (artiste), Aline Benchemhoun (artiste), Asli Seven (curatrice), Louise Deltrieux (artiste) et Hugo Bregeau (artiste) ainsi que les artistes et théoriciennes référants du programme: Ferenc Gróf (artiste et enseignant à l’ENSA Bourges), Annabela Tournon (théoricienne et enseignante à l’ENSA Bourges), Mabel Tapia (chercheuse associée durant un an, doctorante à l’EHESS), Andréas Maria Fohr (artiste et enseignant à l’ENSA Bourges) et Joan Ayrton (artiste, enseignante à l’ÉESI et directrice du troisième cycle Document et art contemporain).

 

*Ferenc Gróf est un artiste diplômé de l’Université des Beaux-arts de Budapest et enseigne depuis 2012 à l’Ecole nationale supérieure d’art de Bourges. Il l’un des deux membres fondateurs de la coopérative parisienne Société Réaliste fondée en 2004 dont le travail vise à explorer les récits de l’histoire, de l’économie, de l’architecture et de l’art à travers des signes visuels, à mener une réflexion autour des politiques de la représentation par le biais d’expositions, de publications et de conférences. Société Réaliste est dissout depuis 2015, Ferenc Gróf poursuit son travail de façon individuelle. Il vit et travail à Paris.

 

Bibliographie en images